Le Grand Prix de l'urbanisme 2016 remis à Ariella Masboungi

Dévitalisation de certains territoires, revitalisation des centres-bourgs, modernisation du label Ecoquartiers, mais aussi coproduction de projets à travers les AMI (appels à manifestation d’intérêt) : tels sont les sujets mis en avant par Emmanuelle Cosse au moment de remettre à Ariella Masboungi le Grand Prix de l’urbanisme 2016, le 30 novembre à Paris. La ministre du Logement et de l’habitat durable a salué "une militante de [son] ministère, au service du bien commun et de l’intérêt général". La lauréate revendique en effet son engagement en tant que fonctionnaire pour la défense des "valeurs de l’Etat" et son amour des villes, considérant que "le privé est efficace quand la volonté publique est forte". Partisane d’une ville durable qui ne soit pas "une ville de la punition, mais une ville équitable et désirable", elle déplore que le sujet soit abordé "de façon techniciste et fonctionne en silo", et qu’on "laisse faire l’étalement urbain, les centres commerciaux périphériques…"
Emmanuelle Cosse a également proclamé le sixième Palmarès des jeunes urbanistes, en incitant les huit lauréats (l’Atelier Altern, Romain Champy, l’agence Ville ouverte, l’association Plateau urbain, Félix Mulle et Loïc Parmentier, Antoine Petitjean, l’agence GRAU, et le collectif YA+K) à continuer de travailler sur la lutte contre la ségrégation spatiale, la solidarité entre territoires, la préservation de l’environnement ou encore les nouvelles formes d’habitat.

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