Redeim vise la restructuration de zones commerciales

Développeur depuis vingt-cinq ans de retail parks de périphérie, le groupe rémois Redeim entend désormais participer à leur transformation. A l’instar de nombreux observateurs, "nous constatons bien que ces zones conçues pour la voiture ne sont plus en phase avec les attentes des consommateurs, notamment en terme d’aménagement et de mobilité", indique Stéphane Morange, porte-parole. Le promoteur indépendant a décroché un premier dossier de restructuration à Albi. Jusqu’à début 2018, il combinera l’extension-rénovation de l’hypermarché Leclerc, la relocalisation d’un magasin Gémo et, par une série de démolitions-constructions, la reconstitution d’un retail park de 10 000 m2 en quinze cellules, dont huit moyennes surfaces. Le projet présente aussi l’intérêt de se situer dans le Sud-Ouest, qui demeure un territoire à conquérir pour Redeim.
Le promoteur compte aussi participer plus activement à des opérations en centre-ville, de type requalifications de friches et comblement de dents creuses, en tant qu’opérateur du volet commercial en pieds d’immeubles de programmes mixtes. L’îlot Saint-Urbain de Strasbourg (2 500 m2 de commerces sur un total de 21 500 m2) prolonge d’ici à fin 2018 cette stratégie, relancée il y a quelques années au Petit-Quévilly en Normandie.
L’activité plus classique de création d’offre ex-nihilo trouve sa concrétisation en ce moment à Lens, où la première pierre de Pop’A Lens 2 a été posée le 30 novembre, soit 15 600 m2 à dominante équipement de la maison et culture/loisirs près de Cora, en association avec Adim (groupe Vinci Construction), son partenaire également à Strasbourg. L’ouverture à l’été prochain sera concomitante de celle de Guéret (10 000 m2). Début 2017, les travaux d’une première tranche de 5 000 m2 démarrent pour un centre sur le pôle de Bordeaux/Sainte-Eulalie.  Le segment 10 000 à 20 000 m2 constitue désormais le format de référence, traduisant une montée en surface par rapport aux opérations passées.
Redeim annonce un total de 85 000 m2 en développement à court terme, à comparer aux 225 000 m2 qu’il a livrés depuis sa création en 1990. Sa foncière, Redland, compte un peu plus de 100 000 m2 dans un portefeuille issu des opérations de promotion, sans objectif d’acquérir des actifs externes. (MN)

L’accès à cet article est réservé aux abonnés. Si vous êtes abonné(e), merci de vous identifier pour accéder à l’article complet.

Pour en savoir plus sur les formules d’abonnements,  cliquer ici.

Disponible à la vente