Logements neufs : un premier trimestre toujours dynamique, un peu moins en Essonne

Les Adil d’Ile-de-France rendent leur bilan sur le marché du logement neuf dans la région capitale au premier trimestre 2017 (janvier-mars). Première observation : "la dynamique perdure", avec une progression des ventes de + 21 % par rapport au premier trimestre 2016, soit 7 618 transactions au total. Les volumes de transactions ont ainsi augmenté partout dans la région, sauf dans l’Essonne, à – 14 % sur un an. Par département, les variations sont les suivantes : + 4 % à Paris, + 22 % dans les Hauts-de-Seine, + 16 % en Seine-Saint-Denis, + 27 % dans le Val-de-Marne, + 21 % en Seine-et-Marne, + 67 % dans les Yvelines, et + 21 % dans le Val-d’Oise. L’Adil précise : "96 % des ventes concernent des appartements".

En parallèle, les mises en vente aussi connaissent un bon niveau : à 8 425, elles augmentent de + 60 %. Hormis Paris, tous les départements de la région font état d’une hausse des commercialisations, dont + 66 % pour les appartements sur une année. "En grande couronne, la Seine-et-Marne et les Yvelines, qui ont vu leurs volumes de mises en vente plus que doubler annuellement, sont les plus dynamiques (respectivement 1 048 et 1 631)". 

Dans ce contexte, le stock est en légère hausse, de + 8 % sur un an : au 31 mars, "17 892 logements neufs attendent encore un acquéreur". Les stocks les plus volumineux se situent en petite couronne, en Seine-Saint-Denis particulièrement (3 447 logements disponibles) et dans les Hauts-de-Seine (2 723). En grande couronne, seul le département de l’Essonne a vu son encours diminuer (à – 23 % en un an), en-dessous des 2 000 unités. 

A noter par ailleurs : le délai moyen de commercialisation s’établit à 2,3 mois en Ile-de-France, "résultant d’un fort dynamisme des ventes, couplé à un stock disponible limité".
Les prix suivent le mouvement avec une progression de + 2,6 % sur un an en Ile-de-France. Hausse qui concerne tous les départements de la zone dense : Paris à + 12 %, la Seine-Saint-Denis à + 3,5 %, les Hauts-de-Seine à + 3,1 %, et le Val-de-Marne à + 1,5 %. En grande couronne, il n’y a que dans le Val-d’Oise que les prix se renchérissent (+ 2,8 %). La baisse est de 0,7 % en Seine-et-Marne et dans les Yvelines, et de – 2,6 % en Essonne.
En termes de prix, Paris tient toujours le haut du pavé : 12 275 €/m2, loin devant les Hauts-de-Seine (6 797 €/m2).

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