SNCF Immobilier va construire 17 000 logement sociaux

Benoît Quignon, directeur général de SNCF immobilier, a présenté, le 21 septembre, les temps forts de 2017 et les attentes de 2018 du "deuxième propriétaire immobilier en France après l’Etat", avec 8,5 millions de m2. Enjeu principal pour la filiale de la SNCF : "aider à réutiliser les emprises désuètes du groupe, notamment en cœur des villes". 150 ha de foncier urbain avaient été identifiés comme exploitables avant la création de SNCF immobilier, il y a deux ans. Aujourd’hui, 34 projets urbains y sont développés ou en études, dont treize dans la Métropole du Grand Paris. Ces projets s’inscrivent dans des schémas directeurs immobilier prévus sur dix ans (2016–2026).

Ces opérations de revalorisation se font en partenariat avec les collectivités, dans le contexte de "territorialisation de la politique de l’habitat". A titre d’exemple, fin 2016, un protocole avec la Ville de Paris avait été signé pour "convenir mutuellement des grands principes de programmation des derniers 50 ha" détenus par la SNCF à Paris. Benoît Quignon se veut le promoteur de "l’occupation temporaire en amont des projets urbains", dans laquelle SNCF Immobilier s’est lancée et qui "a permis d’inventer de nouveaux usages mais également de nouveaux acteurs dans les opérations".

Autre innovation : le Projet d’intérêt majeur (PIJ), utilisé pour la transformation du quartier Matabiau, à Toulouse. Ce partenariat public, le premier en France, a permis "d’unifier toutes les procédures nécessaire aux différents projets et partenaires de l’opération et de coordonner toutes les actions immobilières de la libération et le relogement".

ICF Habitat, la filiale opérateur de logement de SNCF Immobilier, détient un patrimoine de 100 000 logements. D’ici 2025, 3,4 Md€ seront investis pour créer 17 000 nouveaux logements sociaux, en réhabiliter 10 000, "tout en cédant environ 6 000 logements dans les zones de moindre besoin". En six ans, 10 % du patrimoine a été vendu, mais il s’agit bien de "ventes en bloc à d’autres bailleurs sociaux, pour une optimisation de la gestion du parc", précise Benoît Quignon.

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