Les Arches Métropole poursuit son maillage des régions

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La région parisienne, les Alpes et la Normandie concentrent les principaux projets en développement en France des Arches Métropole pour un total proche de 50 000 m2. Développeur d’immobilier commercial, la société indépendante a obtenu en décembre le feu vert de la CDAC de Haute-Savoie pour un retail park de 12 500 m2 (surface de plancher), à Sallanches, destiné à dynamiser le centre commercial structuré autour de Carrefour. La livraison est prévue l’an prochain. Suite à une CNAC favorable cet été, elle attend le permis de 8 000 m2 dans son Parc de Caux autour d’un complexe cinéma, à Yvetot (Seine-Maritime). Son dossier le plus conséquent du moment se situe à La Queue-en-Brie, dans le Val de Marne, où elle a remporté le concours de la Sadev 94, pour 27 000 m2 (CDAC obtenue en décembre 2016, livraison en 2018). Un projet baptisé Les Arches des Marmousets.
Egalement développeuse de 20 000 m2 au Luxembourg, Les Arches Métropole combine dans ces projets ses deux orientations : poursuivre la construction de retail parks qui ont motivé sa fondation au début des années 2000, évoluer vers les projets en renouvellement urbain et restructurer des zones commerciales pour les adapter aux exigences contemporaines. Un objectif retrouvé à Cambrai où l’opérateur a été retenu en 2014 pour concevoir un parc commercial sur plus de 10 hectares, afin d’étendre et rajeunir la zone Cora voisine. Il prévoit d’en déposer le permis d’aménager courant 2017. La société s’est également fait connaître par la copromotion du Waves, à Metz, avec la Compagnie de Phalsbourg, représentant 60 000 m2. "Après avoir livré un peu plus de 180 000 m2 en 13 opérations sur dix ans, nous souhaitons confirmer un rythme de production de désormais 30 000 à 40 000 m2 par an", annonce son président fondateur Fabrice Dumartin. Le pipeline à plus long terme comporte une vingtaine de projets potentiels identifiés dans l’Hexagone.
Une promotion de logements a été constituée en 2016
Une double évolution se dessine par ailleurs. D’une part, la foncière détentrice de 43 000 m2 (65 M€ de valeur) va animer ce portefeuille pour arbitrer et en parallèle acheter des actifs extérieurs à restructurer, à l’occasion de son association avec le fonds belge Mitiska. D’autre part, une société de promotion de logements a été constituée en 2016, Lorenita. "Elle n’a aucune contrainte de temps pour concrétiser des dossiers qui resteront très ciblés, par exemple sur de petites opérations haut de gamme en stations de montagne", souligne Fabrice Dumartin. (MN)

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