La préfecture des Hauts-de-France et la Banque des territoires ont commandé à l’Insee une étude pour éclairer notamment le montage des projets "Action cœur de ville". Elle porte sur 40 villes dites moyennes de la région ; en fait de petites unités urbaines composées d’une ou plusieurs communes, où vivent 10 000 à 100 000 personnes, et qui offrent au moins 10 000 emplois.
Premier constat : les taux de pauvreté (23 %) et de chômage (16 %) y sont supérieurs aux moyennes régionales. 20 de ces unités urbaines sont qualifiées de "structurantes" parce qu’elles servent encore de points de ralliement aux populations alentour, mais le nombre d’emplois y décroît plus vite qu’ailleurs. On trouve dans cette catégorie des préfectures (Arras ou Laon) et des sous-préfectures (Boulogne-sur-Mer, Creil, Valenciennes ou encore Douai). Certaines aires sont franchement "en déprise" (Maubeuge ou Calais, Saint-Quentin ou Château-Thierry).
17 autres (...)
Hauts-de-France : 40 villes moyennes sous l'œil des pouvoirs publics
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