Navettes autonomes : des résultats "très prometteurs"

Stratégies urbaines
Outils
TAILLE DU TEXTE

Le 7 avril a pris fin l’expérimentation de la première navette autonome à Paris, lancée le 23 janvier dernier par la RATP en partenariat avec le Stif et la Ville de Paris (cf. DIF 1286). Deux navettes EZ10, 100 % électriques et 100 % françaises (conçues par la start-up Easymile), ont circulé entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon, sur le pont Charles de Gaulle dans le 12e arrondissement, chaque jour de 14h à 19h.
Les résultats de l’expérience sont "très prometteurs", d’après les instigateurs : plus de 300 000 voyageurs ont emprunté les navettes. L’objectif était d’observer cet essai dans des conditions réelles (mais protégées : aucun croisement, places limitées à huit personnes, un agent toujours présent à bord) et de recueillir les avis des usagers. Ces données permettront aux porteurs du projet de travailler sur des pistes d’amélioration afin d’aller plus loin dans la modularité des navettes. La RATP veut que ces navettes soient, à terme, les mieux adaptées pour répondre aux demandes de mobilité aujourd’hui insatisfaites (notamment dans les territoires peu denses et pour les lignes de faible flux), et de les développer afin de s’affranchir des restrictions de protection de l’expérience. La RATP, le Stif et la Ville de Paris souhaitent aller plus loin et proposeront dans quelques mois une nouvelle expérimentation entre le Château de Vincennes et le Parc floral du bois de Vincennes. En attendant, le Stif et Defacto testeront,  à partir de juin et pour six mois, une navette autonome sur l’Esplanade de La Défense, un milieu dense en flux piétons et cyclistes, sans présence d’agent à bord. 

Disponible à la vente

Traits Urbains n°130/131 vient de paraître !

Couv TU129 250 002